La route continue et étant proche de la Pologne, Cracovie se profile bien.
Je me prépare alors pour un départ de nuit en bus pour l'ancienne capitale Polonaise.
La route est des plus folklorique et ça devient du quotidien.
Le car est composé d'habitués qui font régulièrement le trajet et c'est aussi un bon plan "routard" pour voyager à bon prix et en immersion totale.
Enfin pour les échanges il va falloir trouver une autre solution car quelques minutes après le départ, le chauffeur éteint les lumières et tout le monde ferme les yeux.
En montant dans le bus et étant arrivé à la dernière minute, je m'installe sur l'une des dernière places disponible et on se met rapidement en route au complet.
Avec du recul, je comprends mieux pourquoi ce siège est libre.
Ca mérite explication:
A peine après avoir quitté la gare routière, il n'y a pas plus de lumière.
5 minutes plus tard, j'ai cette désagréable sensation que mon pantalon est humide.
Effectivement et je ne l'ai pas senti en m'asseyant mais le fauteuil est mouillé.
Par quoi, je ne sais pas mais je préfère ne pas savoir l'origine du problème !
Me voilà assis sur le siège le plus accueillant du bus.
Une heure et demie plus tard, début d'une longue attente aux frontières.
Cette fois-ci, les contrôles sont encore plus stricts.
La sortie d'Ukraine se fait rapidement mais l'entrée en Pologne est des plus longue et rigoureuse.
Fouille des sacs et bus, avec une attente de plus d'une heure dans une salle avec pour chaise nos sacs.
Après cette attente de plus de 3 heures, on reprend enfin notre chemin.
L'arrivée tôt au matin et les fesses humides me jouent des tours.
Je veux me rendre dans l'auberge qui est proche du centre et en suivant les explications qui sont pourtant claires, je me perds.
Si je pars du mauvais côté dès le départ, ça ira forcément moins bien.
Je tombe par chance sur le point information touriste ou je récupère un plan et pour en finir, je suis à moins d'une minute de la "guest house".
Nouveau matin, nouvelles rencontres et nouveaux échanges autour d'un déjeuner avec des hongrois, Espagnol et Canadien.
A peine arrivé avec le soleil en Pologne, je regarde les moyens les plus économiques pour partir.
J'ai quelques conditions cette fois-ci:
- Etre sur Riga en Lettonie dans deux jours car je dois y retrouver des amis et être dans la foulée en Russie car mon VISA m'autorise 15 jours sur place.
Avec les bons conseils du gérant de l'auberge, je trouve mon bonheur.
Son histoire est riche et lourde suite à la seconde guerre mondiale et la déportation des juifs vers les camps de concentration et d'extermination voisins.
Mais avec ce manque de temps, je n'ai pas pu visiter le camp d'Auschwitz et les mines de sel à Wieliczka.
Ce n'est que partie remise !
Maintenant, pas de train ou de bus direct pour me rendre sur Riga mais un bon mélange des deux...
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